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Notre héritage

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Saint-Alyre : un lieu riche d’histoire, vénérable et inspirant

Le passé mouvementé de Saint-Alyre témoigne de son importance historique et religieuse dans la région de Clermont-Ferrand.

Au IVe siècle, probablement dans l’actuel quartier de Saint-Alyre, l’évêque Stremonius, également connu sous le nom d’Austremoine, fondateur de l’Église de Clermont, établit la chapelle Notre Dame d’Entre-Saints. Il aura d’illustres successeurs comme Alyre, Vénérand, Sidoine-Apollinaire et Namase, ce dernier étant responsable de la construction de la première cathédrale sur le plateau central, qui devient le siège de l’autorité épiscopale.

abbaye

Au VIIe siècle, une communauté de moines bénédictins s’établit à Saint-Alyre, mis à mal par les Wisigoths, détruit par les Normands. Le monastère reconstruit, fortifié, s’agrandit. Il sera inauguré en 1106 par le Pape Pascal II et le Roi Philippe Ier.
Le Père Abbé, Indépendant de Cluny, développe une communauté florissante, une école célèbre, des granges et des prieurés. À l’abri de ses tours, le monastère est épargné par la peste qui sévit en 1526 et par les querelles théologiques des 17e et 18e siècles.

Malgré les épreuves, telles que la peste de 1526 et les querelles théologiques ultérieures, le monastère reste debout.
Le bourg de Saint-Alyre se développe autour du monastère et devient distinct de la ville de Clermont avec ses propres échevins, sous la dépendance du Duché d’Auvergne. Cependant, en 1708, Saint-Alyre est finalement réuni à Clermont.

Durant la Révolution française, les moines sont dispersés et les bâtiments du monastère sont vendus en 1792 et démolis. Sous l’Empire, ce qui reste de l’abbaye est utilisé comme caserne.

L’Institution Saint-Alyre

Le 9 avril 1807, un décret impérial accorde aux Ursulines l’autorisation de reconstituer leur monastère dans l’ancienne abbaye. Mère Saint-Pierre Bravard, religieuse de Montferrand, ouvre le Pensionnat Saint-Alyre le 13 janvier 1808 avec une vingtaine de religieuses, le soutien de donateurs et de Mgr de Guérines.
Religieuses et pensionnaires suivront les Règlements de Paris, comme à Montferrand.

Au cours du XIXe siècle, on reconstruit chapelle et bâtiments autour de la cour intérieure sur les fondations bénédictines.
En 1854, l’acquisition de l’enclos du « Calvaire » élargit la clôture monastique.
La communauté, nombreuse, envoie des religieuses comme supérieure ou maîtresse des novices à Berlin, Ambert, Saulieu… En 1906, Saint-Alyre est soumis aux lois Combes. Mais dans les bâtiments, désormais propriété d’une Société Anonyme, le Pensionnat, devenu Institution, ouvre ses portes sous la direction de Mademoiselle Chassaing.
Grilles et clôtures ont disparu. On reçoit des externes et en 1911, on fête 2 succès au Baccalauréat.

En 1947, une section technique permet de préparer le CAP puis le Brevet d’Études Supérieures Commerciales – devenu Baccalauréat de Technicien, qui permet d’accéder à l’enseignement supérieur.

Le 31 décembre 1959 avec les « lois Debré », l’Enseignement Catholique est devenu partenaire de l’Éducation Nationale. Désormais un Organisme de Gestion (OGEC) est créé à Saint-Alyre.

En 1983, deux directeurs laïcs sont nommés, ils sont assistés d’un Conseil de Direction.
La rentrée 1988 voit la création d’un cycle supérieur avec l’ouverture de BTS et de Prépa HEC.

L’Établissement...
... et l’immobilier : des agrandissements successifs
A39A6248
Soirée du supérieur
Vendredi 24 janvier de 17h30 à 20h

Pour en savoir plus :
institution@saint-alyre.net
Tél. 04 73 31 70 30